mardi 29 avril 2008

Cubes on the beach

Ostende, Avril 2008

"Huit heures cinq, je suis sur la plage
Le soleil dort encore dans son sac de couchage
J'suis seul avec le bruit des vagues
Avec le bruit du vent qui rêve et qui divague"

(F. Lalanne)

lundi 28 avril 2008

vendredi 25 avril 2008

Sur la plage

Ostende Avril 2008

"Sur toutes les plages de toutes les mers
Sur toutes les plages y a des mômes
Qui tournent le dos à leur mère
Sur toutes les plages, tous les pontons
Sur toutes les plages y a des p'tits garçons
Qui fixent l'horizon hum! l'horizon"

(J.LAubert)

mercredi 23 avril 2008

mardi 22 avril 2008

Gratte-ciel

Paris, Mars 2008

Il voit des arbres pousser sur une table,
dans un jardin japonais. Il a des fleurs par milliers,
impérissables: les murs en sont tapissés
Souvent, il joue au ballon dans un coin du living,
Avec une balle de ping-pong. Il trouve ça chouette un building!
L'enfant du 92ème...
Un placard est son grenier. Ses grands espaces:
un appareil de télé. La nuits, les flats éclairés
du bloc en face sont des lucioles figées
L'école est dans la cité, il fait en ascenseur
le chemin des écoliers. Il rentre toujours à l'heure.
L'enfant du 92ème...
Il nage dans l'océan de sa baignoire,
L'émail est du sable blanc. Il part au Sahara quand
un soleil rare sur le balcon se répand.
Il sait comment patiner, l'été comme en hiver,
Sur un parquet bien ciré. Il réinvente l'Univers...
L'enfant du 92ème...
Sur la terrasse il part en safari...
Mais rien ne passe là haut.
Que des fourmis...

(Pierre Rapsat)

lundi 21 avril 2008

mercredi 16 avril 2008

Mistral Gagnant

Paris, Mars 2008

"A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
Et regarder les gens tant qu'y en a
Te parler du bon temps qu'est mort ou qui r'viendra
En serrant dans ma main tes p'tits doigts
Pis donner à bouffer à des pigeons idiots
Leur filer des coups d' pieds pour de faux
Et entendre ton rire qui lézarde les murs
Qui sait surtout guérir mes blessures
Te raconter un peu comment j'étais mino
Les bonbecs fabuleux qu'on piquait chez l' marchand
Car-en-sac et Minto, caramel à un franc
Et les mistrals gagnants
A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
Et regarder le soleil qui s'en va
Te parler du bon temps qu'est mort et je m'en fou
Te dire que les méchants c'est pas nous
Que si moi je suis barge, ce n'est que de tes yeux
Car ils ont l'avantage d'être deux
Et entendre ton rire s'envoler aussi haut
Que s'envolent les cris des oiseaux
Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie
Et l'aimer même si le temps est assassin
Et emporte avec lui les rires des enfants
Et les mistrals gagnants"

(Renaud)

mardi 15 avril 2008

A livre ouvert

Bruxelles, Mars 2008

lundi 14 avril 2008

jeudi 10 avril 2008

Banc Public

Paris, Mars 2008

"Les amoureux d'aujourd'hui
Savent qu'il reste des bancs dans Paris
Demain, le Soleil d'hiver
caressera les bouquets fébriles.
De l'espoir plein la gibecière
Ils iront tranquilles
Les pigeons perdront leurs plumes
Avec elles nous écrirons
L'histoire des coeurs du bitume
Qui dans l'espoir nous survivront
C'est sans fin que l'amour citadin
S'allonge sur du bois vert
C'est depuis toujours qu'y habitent l'amour
Et ses discours"

(Mano Solo)

mardi 8 avril 2008

Seule sur un banc

Paris, Mars 2008

"Vendredi sept heures la place est vidée
Y a plus de soleil dans les vallées de cette cité
Les ombres des arbres se rejoignent à mes pieds
Comme la marée montante sur le banc des délaissés
J'attends sur le banc des délaissés
J'attends toute seule parmi les milliers
À chaque instant j'espère te trouver
À mes côtés sur le banc des délaissés"

(I. Boulay)

lundi 7 avril 2008

vendredi 4 avril 2008

L'appartement

Bruxelles, Mars 2008

"On a réuni tant d'affaires pour se faire exister
Pour se donner l'air d'en prendre pour perpétuité
En encombrant l'atmosphère en vivant en apnée
Tapis dans notre tanière on pensait voir les hivers passer
Mais la soirée d'hier a tout mis sur le plancher
Un bon coup de tonnerre nous voilà bien avancés
La vaisselle est par terre la serpillière est à passer
En crue est la rivière en pleurs est la mariée
Et aujourd'hui il y a tant de choses à rassembler
On déménage et ça ne fait que commencer
On ne sait plus trop quoi faire de toute cette liberté
Gardes-tu le frigidaire si je prends le sommier
En ce qui concerne la gazinière je peux désormais m'en passer
On se sent comme des serpillières qu'il faudrait essorer
Pour éponger les histoires d'hier celles qui nous ont trempés
On a accumulé un enfer dont il faut se séparer
C'est aujourd'hui que l'on se délaisse
C'est aujourd'hui que l'on se chasse
Pour une nouvelle adresse
Pour une nouvelle impasse
Pour ailleurs aller poser nos fesses
Pour ailleurs aller reprendre une place
Il faudra bien que ça cesse
Ou il faudra bien que l'on s'y fasse"

(Miossec)

jeudi 3 avril 2008

mercredi 2 avril 2008

Montmartre

Paris, Mars 2008

"Quand au hasard des jours
Je m'en vais faire un tour
A mon ancienne adresse
Je ne reconnais plus
Ni les murs, ni les rues
Qui ont vu ma jeunesse
En haut d'un escalier
Je cherche l'atelier
Dont plus rien ne subsiste
Dans son nouveau décor
Montmartre semble triste
Et les lilas sont morts
La bohème, la bohème
On était jeunes, on était fous
La bohème, la bohème
Ça ne veut plus rien dire du tout"

(Aznavour)

mardi 1 avril 2008