mardi 24 juin 2008

dimanche 22 juin 2008

Lily

Bruxelles, Juillet 2007

" Elle a le regard pur, bleu
Comme un ciel azur où volent ses secrets
Quand elle est en colère
Elle parle avec les yeux, elle sait ce qu'elle veut
Elle vit dans un palais qu'elle a peint en rose
Pour mieux rêver..."

(Je sais plus...)

vendredi 20 juin 2008

En Travaux...

Ostende, Avril 2008

"J'achète un poisson rouge,
Il est vivant, il bouge
J'oublie jamais les graines
Mais si j'pouvais moi-même prendre de la graine
Pour dire "j'en ai assez"
J' sais pas c' que j'ai, j' sais pas où j'vais
Et que faire de ma peau
Et dans ma tête, y a toujours des travaux..

Si c'est comme ça, je n'en doute pas,
Je passerai par tous les états
Les déceptions, tout ça, c'est pas facile à vivre
Si c'est ainsi, dans tous les cas
On grandit, on ne choisit pas
Et sur le fil, il faut tenir en équilibre"

(La Grande Sophie)

mercredi 18 juin 2008

mardi 17 juin 2008

Sorrow of the mine

Blegny, Mai 2008

Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?
Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ?
Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ?
Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ;
Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement
Dans la même prison le même mouvement.
Accroupis sous les dents d'une machine sombre,
Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre,
Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,
Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer.
Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue.
Aussi quelle pâleur ! la cendre est sur leur joue.
Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las.
Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas !
Ils semblent dire à Dieu : « Petits comme nous sommes,
Notre père, voyez ce que nous font les hommes ! »

(Victor Hugo)

lundi 16 juin 2008

Industrial memory

Blegny, Mai 2008

"Dans une usine abandonnée
Le vieux gardien de nuit
Remet son bel habit
Et s'en va se coucher
Pendant que dans la rue
Les premiers travailleurs perdus
S'inventent des histoires
Pour pouvoir "tougher" jusqu'au soir
Un autre jour arrive en ville
Par la porte d'en arrière
Le soleil essuie ses pieds
Et cligne de l'œil dans la fumée"

(Beau Dommage)