jeudi 17 juillet 2008

Champs de blé

Périgord, Juillet 2008

"Des arbres se penchent ,
C'est plus fort, plus fort que tout.
Accrochée aux branches,
L'air me semble encore trop doux.
Dans l'herbe écrasée, à compter mes regrets.
Allumette craquée et tout part en fumée.
Pendant que les champs brûlent
J'attends que mes larmes viennent,
Et quand la plaine ondule
Que jamais rien ne m'atteigne...
Ce soir-là on s'est embrassés sans se parler.
Autour de nous, le monde aurait pu s'écrouler.
Les yeux cernés, des poussières dans les cheveux.
Au long de mes jambes, la caresse du feu.
Pendant que les champs brûlent
J'attends que mes larmes viennent,
Et quand la plaine ondule
Que jamais rien ne m'atteigne..."

(Niagara)

mercredi 16 juillet 2008

Les volets bleus

Périgord, Juillet 2008

"Si on voit des nuages dans le ciel
C'est Dieu qui se fait des pop-corn
Il les fait cuire en plein soleil
Tous les dimanches après-midi
Je me souviens très bien de toi
Qui vomissait des fleurs fanées
Tous les dimanches après-midi
Tu vomissais des fleurs fanées

Et demain je t'apprendrais à faire
De la bicyclette par la fenêtre
On fracassera les volets bleus
On siphonnera l'essence du ciel
Tous les dimanches après-midi..."

(Dionysos)

mardi 15 juillet 2008

Petite fille

Périgord, Juillet 2008

"Petite fille, à quoi tu rêves
Devant ton siècle qui se lève
Même s'il te reste un peu d'amour
Ça risque de pas peser lourd
Petite fille, à quoi tu penses
Entre un flash et deux pas de danse
Tous les flambeaux manquent de feu
Leurs flammes réchauffent si peu

Petite fille, à quoi tu rêves
Y a tant de baudruches qui crèvent
Y a tant d'idées vieilles et froissées
C'est le moment d'imaginer..."

(J.J. Goldman)

mardi 24 juin 2008

dimanche 22 juin 2008

Lily

Bruxelles, Juillet 2007

" Elle a le regard pur, bleu
Comme un ciel azur où volent ses secrets
Quand elle est en colère
Elle parle avec les yeux, elle sait ce qu'elle veut
Elle vit dans un palais qu'elle a peint en rose
Pour mieux rêver..."

(Je sais plus...)

vendredi 20 juin 2008

En Travaux...

Ostende, Avril 2008

"J'achète un poisson rouge,
Il est vivant, il bouge
J'oublie jamais les graines
Mais si j'pouvais moi-même prendre de la graine
Pour dire "j'en ai assez"
J' sais pas c' que j'ai, j' sais pas où j'vais
Et que faire de ma peau
Et dans ma tête, y a toujours des travaux..

Si c'est comme ça, je n'en doute pas,
Je passerai par tous les états
Les déceptions, tout ça, c'est pas facile à vivre
Si c'est ainsi, dans tous les cas
On grandit, on ne choisit pas
Et sur le fil, il faut tenir en équilibre"

(La Grande Sophie)

mercredi 18 juin 2008

mardi 17 juin 2008

Sorrow of the mine

Blegny, Mai 2008

Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?
Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ?
Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ?
Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ;
Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement
Dans la même prison le même mouvement.
Accroupis sous les dents d'une machine sombre,
Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre,
Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,
Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer.
Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue.
Aussi quelle pâleur ! la cendre est sur leur joue.
Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las.
Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas !
Ils semblent dire à Dieu : « Petits comme nous sommes,
Notre père, voyez ce que nous font les hommes ! »

(Victor Hugo)

lundi 16 juin 2008

Industrial memory

Blegny, Mai 2008

"Dans une usine abandonnée
Le vieux gardien de nuit
Remet son bel habit
Et s'en va se coucher
Pendant que dans la rue
Les premiers travailleurs perdus
S'inventent des histoires
Pour pouvoir "tougher" jusqu'au soir
Un autre jour arrive en ville
Par la porte d'en arrière
Le soleil essuie ses pieds
Et cligne de l'œil dans la fumée"

(Beau Dommage)

vendredi 16 mai 2008

La 4L

Caromb, France, Juillet 2007

"Ici l'automne chasse un été de plus
La 4L est morte, on a repeint la rue
Elisa a deux dents, petit Jean est grand et fort
J'apprends la guitare... j'en suis à trois accords
J'ai trouvé des girolles au marché ce matin
J'aimerais vivre à Rome... oh j'aimerais bien
J'ai planté des tulipes, mais elles tardent à éclore
C'est tout je crois... oh oui : je t'aime encore"

(C. Dion (et oui c'est des choses qui arrivent...))

jeudi 15 mai 2008

La jeune fille et la mer

Oostduinkerk, mai 2008

mercredi 7 mai 2008

Tongs

Caromb, France, Juillet 2007

"Tu t' vautres en chocolat, mais toujours au régime
Madame aux camélias, treize ans, très androgyne
Et puis comme t'as pas de seins, du coup tu manges plus rien
L'éternel féminin, c'est pas fait pour les chiens
Et tu fais plus grand-chose, à part bien sûr la gueule
Ce que vivent les roses, tu t'en fous, t'es toute seule
En gros pull à la mer et d'un coup vamp à souhait
Pour les amis d' ton père, treize ans, très enchantée
T'as des tongs en hiver, ça fait chier ta mère
Treize ans...Très en colère!"

(Agnès Bihl)

mardi 6 mai 2008

lundi 5 mai 2008

Le sud

Caromb, France, Juillet 2007

"C'est un endroit qui ressemble à la Louisiane
A l'Italie
Il y a du linge étendu sur la terrasse
Et c'est joli
On dirait le Sud
Le temps dure longtemps
Et la vie sûrement
Plus d'un million d'années
Et toujours en été"

(Nino Ferrer)

vendredi 2 mai 2008

Parking

Près de Carpentras, Juillet 2007

mardi 29 avril 2008

Cubes on the beach

Ostende, Avril 2008

"Huit heures cinq, je suis sur la plage
Le soleil dort encore dans son sac de couchage
J'suis seul avec le bruit des vagues
Avec le bruit du vent qui rêve et qui divague"

(F. Lalanne)

lundi 28 avril 2008

vendredi 25 avril 2008

Sur la plage

Ostende Avril 2008

"Sur toutes les plages de toutes les mers
Sur toutes les plages y a des mômes
Qui tournent le dos à leur mère
Sur toutes les plages, tous les pontons
Sur toutes les plages y a des p'tits garçons
Qui fixent l'horizon hum! l'horizon"

(J.LAubert)

mercredi 23 avril 2008

mardi 22 avril 2008

Gratte-ciel

Paris, Mars 2008

Il voit des arbres pousser sur une table,
dans un jardin japonais. Il a des fleurs par milliers,
impérissables: les murs en sont tapissés
Souvent, il joue au ballon dans un coin du living,
Avec une balle de ping-pong. Il trouve ça chouette un building!
L'enfant du 92ème...
Un placard est son grenier. Ses grands espaces:
un appareil de télé. La nuits, les flats éclairés
du bloc en face sont des lucioles figées
L'école est dans la cité, il fait en ascenseur
le chemin des écoliers. Il rentre toujours à l'heure.
L'enfant du 92ème...
Il nage dans l'océan de sa baignoire,
L'émail est du sable blanc. Il part au Sahara quand
un soleil rare sur le balcon se répand.
Il sait comment patiner, l'été comme en hiver,
Sur un parquet bien ciré. Il réinvente l'Univers...
L'enfant du 92ème...
Sur la terrasse il part en safari...
Mais rien ne passe là haut.
Que des fourmis...

(Pierre Rapsat)

lundi 21 avril 2008

mercredi 16 avril 2008

Mistral Gagnant

Paris, Mars 2008

"A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
Et regarder les gens tant qu'y en a
Te parler du bon temps qu'est mort ou qui r'viendra
En serrant dans ma main tes p'tits doigts
Pis donner à bouffer à des pigeons idiots
Leur filer des coups d' pieds pour de faux
Et entendre ton rire qui lézarde les murs
Qui sait surtout guérir mes blessures
Te raconter un peu comment j'étais mino
Les bonbecs fabuleux qu'on piquait chez l' marchand
Car-en-sac et Minto, caramel à un franc
Et les mistrals gagnants
A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
Et regarder le soleil qui s'en va
Te parler du bon temps qu'est mort et je m'en fou
Te dire que les méchants c'est pas nous
Que si moi je suis barge, ce n'est que de tes yeux
Car ils ont l'avantage d'être deux
Et entendre ton rire s'envoler aussi haut
Que s'envolent les cris des oiseaux
Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie
Et l'aimer même si le temps est assassin
Et emporte avec lui les rires des enfants
Et les mistrals gagnants"

(Renaud)

mardi 15 avril 2008

A livre ouvert

Bruxelles, Mars 2008

lundi 14 avril 2008

jeudi 10 avril 2008

Banc Public

Paris, Mars 2008

"Les amoureux d'aujourd'hui
Savent qu'il reste des bancs dans Paris
Demain, le Soleil d'hiver
caressera les bouquets fébriles.
De l'espoir plein la gibecière
Ils iront tranquilles
Les pigeons perdront leurs plumes
Avec elles nous écrirons
L'histoire des coeurs du bitume
Qui dans l'espoir nous survivront
C'est sans fin que l'amour citadin
S'allonge sur du bois vert
C'est depuis toujours qu'y habitent l'amour
Et ses discours"

(Mano Solo)

mardi 8 avril 2008

Seule sur un banc

Paris, Mars 2008

"Vendredi sept heures la place est vidée
Y a plus de soleil dans les vallées de cette cité
Les ombres des arbres se rejoignent à mes pieds
Comme la marée montante sur le banc des délaissés
J'attends sur le banc des délaissés
J'attends toute seule parmi les milliers
À chaque instant j'espère te trouver
À mes côtés sur le banc des délaissés"

(I. Boulay)

lundi 7 avril 2008

vendredi 4 avril 2008

L'appartement

Bruxelles, Mars 2008

"On a réuni tant d'affaires pour se faire exister
Pour se donner l'air d'en prendre pour perpétuité
En encombrant l'atmosphère en vivant en apnée
Tapis dans notre tanière on pensait voir les hivers passer
Mais la soirée d'hier a tout mis sur le plancher
Un bon coup de tonnerre nous voilà bien avancés
La vaisselle est par terre la serpillière est à passer
En crue est la rivière en pleurs est la mariée
Et aujourd'hui il y a tant de choses à rassembler
On déménage et ça ne fait que commencer
On ne sait plus trop quoi faire de toute cette liberté
Gardes-tu le frigidaire si je prends le sommier
En ce qui concerne la gazinière je peux désormais m'en passer
On se sent comme des serpillières qu'il faudrait essorer
Pour éponger les histoires d'hier celles qui nous ont trempés
On a accumulé un enfer dont il faut se séparer
C'est aujourd'hui que l'on se délaisse
C'est aujourd'hui que l'on se chasse
Pour une nouvelle adresse
Pour une nouvelle impasse
Pour ailleurs aller poser nos fesses
Pour ailleurs aller reprendre une place
Il faudra bien que ça cesse
Ou il faudra bien que l'on s'y fasse"

(Miossec)

jeudi 3 avril 2008

mercredi 2 avril 2008

Montmartre

Paris, Mars 2008

"Quand au hasard des jours
Je m'en vais faire un tour
A mon ancienne adresse
Je ne reconnais plus
Ni les murs, ni les rues
Qui ont vu ma jeunesse
En haut d'un escalier
Je cherche l'atelier
Dont plus rien ne subsiste
Dans son nouveau décor
Montmartre semble triste
Et les lilas sont morts
La bohème, la bohème
On était jeunes, on était fous
La bohème, la bohème
Ça ne veut plus rien dire du tout"

(Aznavour)

mardi 1 avril 2008

lundi 31 mars 2008

Sacré Coeur

Paris, Mars 2008

"Et j'avais le Sacré Cœur gros comme ça
et j'avais le Sacré Cœur qui palpitait tout bas
je savais même pas pourquoi j'ai demandé aux passants
s'ils avaient déjà été heureux un court instant
Mais les touristes ne sont pas tristes
ils te font des sourires gentils un peu gênés mais très polis
Mais des fois, va savoir pourquoi,
alors que tout Paris t'ouvre les bras
tu te retrouves collé sur un pavé
avec un Sacré Cœur gros comme toi.."

(Mano Solo)

vendredi 28 mars 2008

Pigalle

Paris, Mars 2008

Alors Pigalle s'imitait elle-même
Dans la fraîcheur d'un soir de retour
En plantant ses griffes molles comme par habitude
Et tout glisse au Noctambules, un Picon-bière
Le même que dans la France entière
Sauf les chansons qui viendront faire la quête au comptoir
Et pour dix balles te raconter l'histoire de Paris-survie
Le cœur du monde accroché à son ruisseau
Comme un chien à son maître
Tu sais, j'ai eu trop froid.

(Mano Solo)

jeudi 27 mars 2008

En vitrine

Paris, Mars 2008

jeudi 20 mars 2008

Alléluia

Prague, Février 2008

"On a prié pour toi, on en a dessiné des croix
A ton nom
On en a brulé des livres, on en a égorgé des enfants
Juste de quoi tuer le temps
Toi t'as pris différents noms
T'as choisi différents drapeaux
Dis...mais pourquoi?
Moi je me souviens de ma mère
Qui me chantait cette chanson:
Alléluia, Inch Allah
Alléluia, Inch Allah
On en a fait toute une histoire
Ou tu redescendais nous voir
Mais toi t'es pas venu!
Nos sanglots pour uniques armes
A combattre pour que nos larmes
ne soient pas perdues
De siècles en siècles, de nuits en nuits
Et d'horreur en miséricorde
On t'a attendu
Mais l'espoir n'est pas l'éternel
Et mon dieu que la lune est belle
Sur notre plaine perdue"

(Damien Saez)

mercredi 19 mars 2008

Glass Sky

Prague, Février 2008

mardi 18 mars 2008

Assise

Prague, Février 2008

"Elle était assise en bas du monde, à écouter les secondes
Qui résonnent sans rien dire, qui parlent même plus d'avenir.
Elle attendait, attendait... qu'un sourire vienne se poser
Au milieu de ses rêves avant qu' la nuit l'enlève"

(P. Bruel)

vendredi 14 mars 2008

Patchwork

Athènes, Aout 2007

jeudi 13 mars 2008

Dans l'annuaire

Prague, Février 2008

"Ne cherche plus dans l'annuaire,
J'ai mis des scellés sur mon cœur
Mais passe plutôt chez le notaire :
Je te lègue ma part de bonheur."

(Thiéfaine)

mercredi 12 mars 2008

Couleurs café

Prague, Février 2008

"Je voudrais m'asseoir avec toi
A la terrasse d'un café
Je voudrais m'essayer parfois
A vivre nos nuits de journée
Sans cache-cache maladroit
De l'ombre à l'ombre s'inviter
Même si les regards nous rattrapent
Quand la lumière sur nous dérape
Souris le temps suspend son vol
Trois pages figées...puis s'envolent
Souris ses mots battent de l'aile
Trois pigeons flanchent...
Et puis s'en veulent..."

(Elodie Frégé)

mardi 11 mars 2008

Dans la rue

Prague, Février 2008

vendredi 7 mars 2008

Cimetière 3

Prague, Février, 2008

"Il y en a qui sont précieuses, montées en bague ou en collier
faisant parfois des envieuses au doigt des jeunes mariées.
Il en est qui souvent roulent sans jamais rien amasser
alors que d’autres attirent les foules au Madison ou à wembley.
Certaines bleues ou même de France se font pour l’éternité
incarnation d’élégance de châteaux en mausolées.
J’aurais pu vous rendre espoir, portée en amulette
ou entrer dans l’histoire sous le doux nom de rosette.
Etre de lune, philosophale, ou blanche pour marquer.
Mais je ne suis que tombale, figée dans ce charnier,
vain royaume de silence où chaque jour je veille
en toute indifférence sur d’infinis sommeils"

(Moi)

jeudi 6 mars 2008

Cimetière 2

Prague, Février 2008

mercredi 5 mars 2008

Cimetière

Prague, Février ,2008

"Quelques froides statues aux pieds des sycomores
rappellent un jamais plus avec le nom des morts
Un oiseau de chagrin dans le ciel assombri
chante un nouveau matin sur des ruines en Bosnie
Pour un temps d'amour, tant de haine en retour
Je visionne les miroirs de ces vies déchirées,
maintenant que le soir ne cesse de tomber
Et ma colère qui monte et ma haine accrochée
au dessus de ces tombes où je n'ose pas cracher
Pour un temps d'amour tant de haine en retour"

(Thiéfaine)

mardi 4 mars 2008

Temps modernes

Prague, Février 2008

lundi 3 mars 2008

Autours d'une table

Prague, Février 2008

J'ai pas compris ce qu'il s'est passé
pour que la photo soit comme ça...
On dirait pas du vrai mais je trouve ça fun ;-)

vendredi 29 février 2008

jeudi 28 février 2008

Military blues

Prague, Février 2008

« Dans ma cahute en noir et blanc
Chaque jour, été comme hiver
Je suis la risée des gens
Dans mon costume militaire
Je voulais aider mes parents
Que ma mère puisse être fière
Etre quelqu'un d’important
Avoir une vie, une carrière
Mais dans ma cahute en noir et blanc
Chaque jour, été comme hiver
Comme un singe savant
Qui ne peut que se taire
Je suis la risée des gens
Que ma honte indiffère »

(Moi)

mercredi 27 février 2008

Voyage

Quelque part entre Prague et Bruxelles, Février 2008

"Je voyage, je voyage, et je cours pour aller de l'avant
De voyages en voyages, sac au dos cheveux dans le vent
Parfois folle, parfois sage, refusant les idées reçues
De voyages en voyages dans l'espoir de trouver un but
Je voyage, je voyage, un peu plus de jour et de nuit
De voyages en voyages, à travers rêves et insomnies
Par temps clair ou d'orage, d'un pied léger ou d'un pas lourd
De mirages en mirages, par la mémoire et par amour
Je voyage"

(Aznavour)

mardi 26 février 2008

Vltava

Prague, Février 2008