vendredi 15 février 2008

Prière païenne

Prague, Février 2008

Par pudeur, par dignité,
Pour cacher une larme égarée
Sans troubler vos consciences
Sans gêner le passage
Je m’efface en silence
Entité sans visage
Sur vos pas qui se pressent
Vos sentences qui m’oppressent
Sur ces pièces qu’on me donne
Pour n’être plus personne
Pour ne plus exister
Fuyant votre dédain
Je garde la tête baissée
Dérobée sous mes mains
Jointes comme pour prier
Un dieu qui m’a oublié

(Moi)

5 commentaires:

Vanessa a dit…

J'adore tes textes qui se font à la fois plus ciselés et plus émotifs.

Xa* a dit…

C'est ma copine heu... elle est douée hein ;)

Jonathan S a dit…

elle est douée ;o)

Shona a dit…

Tu m'épates chaque jour un peu plus que nous réserves tu encore et dans quel domaine cette fois ?

fred a dit…

a quand un receuil pour tout tes jolis poèmes ?